Compiègne au fil des siècles, compléments
Autour de l'abbaye Saint-Corneille et grâce aux reliques qu'elle recélait, dont le saint Suaire, Compiègne était une ville de pèlerinage et de foire au Moyen âge. Durant quinze jours à la sortie de l'hiver, la ville était envahie par les marchands du Nord de l'Europe.
Compiègne devint également par décret royal un centre important dans le commerce du vin en provenance de toute la France.
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Enquête policière à Compiègne sous Henri IV
Un auteur du XVIIème siècle, François de Calvi, a décrit dans son " Histoire générale des Larrons" un crime qui s'est déroulé à Compiègne en 1609.
Ce récit est l'occasion de découvrir le Compiègne du "bon roi Henri", qui montre par bien des aspects la brutalité de la société et la partialité de la justice d'alors.
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Jusqu'en octobre 1847, date de l'arrivée du chemin de fer dans notre ville, Compiègne vivait à l'heure des diligences, un mode de transport fascinant et complexe peuplé de personnages hauts en couleur (maitres de poste, postillons, cochers..).
Le voyage était une aventure, jusqu'à ce que "la voie de fer" ne vienne subitement bouleverser le monde économique. Compiègne devient alors une destination touristique et s'ouvre au reste de la France.
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La joyeuse foire des Capucins (XIXème-XXIème siècles)
A partir d'une neuvaine qui se déroulait fin mars à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours à Compiègne, s'établit une foire dont l'importance grandit au milieu du XIXème siècle. Cirques, théâtres, manèges, bals publics, cinématographe, boutiques de toutes sortes envahissaient les trottoirs et les places autour de l'Hôpital général ; toutes les communes de l'arrondissement accouraient pour découvrir pour la première fois le monde étrange des forains. Au travers d'articles de presse, retrouvons l'ambiance de la Belle époque à Compiègne.
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